Atrophie vaginale

Le diagnostic de l'atrophie vulvo-vaginale est principalement clinique. Très important est le temps de l'anamnèse, c'est-à-dire l'investigation en profondeur des symptômes rapportés par le patient, de leur intensité et de leur impact sur la qualité de vie. Un outil de diagnostic simple mais efficace est l'utilisation de questionnaires validés, qui sont administrés au patient. Enfin, l'examen clinique repose sur l'indice de santé vaginale, qui évalue l'état de la muqueuse vaginale.

Le traitement de l'atrophie vulvo-vaginale a pour objectif de restaurer l'état des muqueuses génitales et d'améliorer ainsi les symptômes. Il existe différents types de traitement: hormonothérapie, thérapie non hormonale, traitement au laser.  L'hormonothérapie consiste à appliquer localement des crèmes à base d'œstrogènes; il s'agit de la première ligne de traitement recommandée par les directives en l'absence de contre-indications. Dans le cas d'une tumeur hormono-sensible (cancer du sein), l'hormonothérapie n'est pas vraiment indiquée, nous pouvons donc recommander un traitement à base de crèmes lubrifiantes, d'acide hyaluronique et d'hydratants locaux, ou un traitement vaginal au laser CO2. Cette dernière est une procédure ambulatoire, indolore pour le patient, sans contre-indications absolues ni effets secondaires. Sa fonction est de restaurer l'élasticité et la lubrification des parois vaginales, améliorant ainsi les symptômes tels que la sécheresse vaginale et les douleurs pendant les rapports sexuels. Il y a généralement 3 traitements à un mois d'intervalle, bien entendu le parcours est personnalisé pour chaque patient.