Comment accélérer votre métabolisme

"Le terme de taux métabolique de base fait référence à la quantité d'énergie (en termes de calories) que le corps consomme au repos pour les fonctions métaboliques vitales, telles que la respiration, la circulation, le système nerveux ou les activités du système digestif", notent les deux experts.

"Le métabolisme de base de chaque individu varie en fonction de multiples facteurs, notamment :

• le poids et la taille (donc la surface corporelle) ;
• le sexe ;
• l'âge ;
• la composition corporelle.

À la consommation d'énergie de base s'ajoute ensuite celle qui résulte des activités que chacun d'entre nous effectue au cours de la journée : sport, marche, type d'activité professionnelle, etc. Celles-ci peuvent à leur tour influencer le métabolisme de base lui-même. En résumé, la dépense énergétique quotidienne de chacun d'entre nous dépend de notre mode de vie.

Le métabolisme évolue également en fonction des états physiologiques de la vie : "Par exemple, il est normal (mais pas attendu) de trouver des métabolismes plus lents chez les personnes de plus de 50 ans, tout comme il est probable de trouver un métabolisme plus vif chez les personnes qui ont pratiqué ou pratiquent un sport", poursuivent-ils.

L'alternance de périodes de restriction calorique marquée (régimes stricts) tout au long de la vie peut également influencer le métabolisme de base, dans ce cas de manière négative.

"Notre métabolisme est une machine parfaite : il consomme s'il a de l'"énergie" à consommer, sinon, dans des conditions de restriction alimentaire, il est capable de diminuer sa consommation pour faire face à des états de "famine".

Il est donc courant de constater une réduction du métabolisme de base chez les personnes qui ont subi des restrictions alimentaires importantes ou des tentatives continues de perte de poids par la suppression ou la réduction sévère des hydrates de carbone tout au long de leur vie.

En effet, les régimes drastiques et très déséquilibrés, comme le sont tous ceux qui promettent de perdre beaucoup de poids en peu de temps, soumettent l'organisme à un stress. Dans un premier temps, l'organisme est hyper-réactif et nous fait perdre de la graisse et surtout de la masse maigre (c'est-à-dire des muscles), mais ensuite il s'adapte à cette situation en se mettant en mode d'économie d'énergie, rendant ainsi non seulement difficile une nouvelle perte de poids, mais facilitant également la reprise de poids (principalement de la masse grasse) lors du retour à des habitudes normales".

Le régime métabolique est basé sur une réduction drastique des glucides et une forte augmentation de la consommation de sources de graisses et de protéines, presque à l'égal d'un régime cétogène, ou très proche d'un régime hyperprotéiné.

"L'élimination ou la réduction drastique des glucides, qui sont le principal carburant pour le fonctionnement normal de notre organisme, comme nous l'avons vu, n'offre que des avantages éphémères en termes de perte de poids.

Il ne sert donc pas à perdre du poids de manière saine et durable, mais finit plutôt par "consommer" de la masse maigre, ce qui ralentit encore le métabolisme".

"Le secret d'un métabolisme efficace et conforme à la normale pour le sexe et l'âge consiste en deux éléments:

• une activité physique bien structurée ;
• une alimentation "méditerranéenne" saine, fractionnée et équilibrée, capable de satisfaire pleinement tous les besoins de l'organisme,"  suggèrent les docteurs Grandi et Pansera.

Feu vert donc pour :

• un petit déjeuner équilibré
• une bonne hydratation ;
• des collations tout au long de la journée ;
• des repas composés d'une source de glucides, de protéines, de bonnes graisses et de fibres.

En ce qui concerne l'activité physique, les activités aérobies telles que la course à pied ou la marche rapide sont à privilégier.

"Le maintien d'une bonne masse musculaire garantit, même chez les plus de 50 ans, un métabolisme toujours actif. Chez ceux qui sont soumis à des restrictions alimentaires (et donc plus enclins à un métabolisme ralenti), la reprise d'une bonne alimentation et l'inclusion d'une activité physique adéquate (en s'appuyant sur des professionnels) permettent de rétablir un métabolisme de base adéquat", concluent les experts.